Dans le cadre du projet Dukurire Hamwe financé par l'Union européenne via les organisations internationales Care, Action Aid Burundi et Reja Burundi, la Synergie des Organisations de la société civile pour la Promotion de l'Emploi et l'Entreprenariat des Jeunes et des Femmes ,SOPEEJEF a organisé un atelier de validation de plaidoyer sur la mise en place d'une loi spécifique régissant le secteur informel au Burundi à l'hôtel Le Petit Monde du 15 au 16 Décembre 2022 au chef-lieu de la province Gitega.
Si la loi déterminant les relations et les conditions de travail du secteur informel en vertu de l'article 3 du code de travail est promulguée, il y aura un impact positif sur les entreprises de petites unités de production et les travailleurs indépendants dixit N. Authentique.
Cet atelier a vu la participation, au total, d’une cinquantaine de personnes constituée des représentants des institutions étatiques, du secteur privé, de société civile et des organisations de la jeunesse et des personnes vivant avec le handicap.
Le conseiller juridique du Gouverneur, Arthur Niyonsaba dans son mot d'ouverture a salué l'implication des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec le handicap dans ce projet qui présente un caractère salutaire dans le secteur informel.
Plusieurs intervenants ont convergé sur le fait les tontines et les cirques aident et volent en même temps les actionnaires des groupes qui devraient se faire enregistrer au niveau des communes.
Pour Steve, les travailleurs domestiques doivent être régis par un code de travail bien connu comme la loi a été proposée aux autorités habilitées. Pour ceux qui ne travaillent pas mais sont salariés, il tranquillise que le gouvernement du Burundi est à l'œuvre pour dissuader ces voleurs.
Gérard Hakizimana, Président de la FOLUCON-F trouve qu'il y a encore des dignitaires qui embauchent encore des mineurs dans les maisons ou les bistrots et demande ce qui est entre d'être fait pour juguler cette violation des droits humains. Appuyant son idée, biens de participants ont suggéré que toutes les entreprises du secteur informel doivent donner des contrats en considérant le code du travail et les mutualités doivent se doter de conseil d'entreprise. Elles doivent favoriser l'émergence des syndicats pour créer le cadre
d'expression. https://twitter.com/jubasuc1/status/1603378370930442240?
s=20&t=lve6HQeE8o3jlAnmPdPLLw
Dana le prolongement de l’idée du leader de FOLUCON-F, Monsieur Elias Kenese, sociétaire de l'organisation et facilitateur de l'atelier attire l'attention des participants au sujet des employés domestiques qui, bientôt, pourront être régis par le code du travail.
Pour le second jour, après l'exposé du consultant sur le projet de loi, les travaux ont poursuivi en groupes : Les représentants des institutions étatiques, Secteur privé, société civile et organisations de la jeunesse et des personnes vivant avec le handicap.
Avant les activités proprement dites des groupes, des idées phares ont été émises. C’est notamment celle de monsieur Mbayahaga Pascal, conseiller au ministère ayant la jeunesse dans ses attributions qui a levé un clair-obscur sur le fonctionnement de la banque d’investissements pour les jeunes (BIJ). Pour lui, cette banque ne finance pas les individus mais les projets et un bon projet est celui qui crée de l'emploi
Monsieur Nishimwe Authentique, cadre a la Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU) et qui actait comme consultant indépendant a fait savoir que si la loi déterminant les relations et les conditions de travail du secteur informel en vertu de l'article 3 du code de travail est promulguée, il y aura un impact positif sur les entreprises de petites unités de production et les travailleurs indépendants. Par voie de conséquence, a-t-il poursuivi le Burundi fera parti des rares pays africains comme Benin, Maroc et Côte d'Ivoire qui l'ont votée sous le nom de régime des travailleurs indépendants . L’homme du droit a ajouté que toutes les entreprises du secteur informel doivent donner des contrats en considérant le code du travail et les mutualités sont des entreprises et doivent se doter de conseil d'entreprise. Elles doivent favoriser l'émergence des syndicats pour créer le cadre d'expression
Lors de la restitution des travaux en groupes, les jeunes ont insisté sur l'harmonisation des salaires et ont souligné l'ignorance qui s'observe dans la communauté. Ils rejeté le népotisme dans le recrutement.
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