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Burundi : Une indépendance encore mitigée par des ''colons burundais ''.

Bujumbura, 5 juillet 2023 C'est au stade Ingoma de la province Gitega, capitale politique du Burundi, une fois dans l'histoire, les  les gitienzis ont observé  les parachutistes '' tomber du ciel'' selon leur expression, les forces de l'ordre, d'un air sérieux saluer le numéro un burundais entouré de hauts dignitaires pour célébrer la fête de l'indépendance la 61eme fois. 

'' Mwese ni ivyo mwibonera, Uburundi bwarateye intambwe mbere ku buryo mutaziga.

 Cette phrase est un extrait d'un long discours à la nation du Président Evariste Ndayishimiye, trois ans au pouvoir, 61 ans après que le pays des mille collines ait arraché des mains des colonisateurs une indépendance.

La célébration de la fête de l'indépendance  intervient au moment où le Président Evariste Ndayishimiye a  declaré la guerre contre les malversations économiques. En témoignent les discours des cadres interpellant tout un chacun à dénoncer la corruption, le détournement des biens publics l'emprisonnement des administrateurs communaux, des directeurs generaux,  la révocation de leurs fonctions de plus d'uns responsables et en dernière position la démonétisation qui a pris fin la veille de cette date, le 1 juillet. Sur le terrain, des hésitants persistent. Ils volent, pillent et se prennent pour des patriotes achevés. Ainsi, des projets de grande envergure prennent des décennies sans être achevés suite a des speculations et d'autres sont rejetés simplement parce que investisseurs n'ont versé des pots de vin. Au tour de la construction des barrages, plus de 54 milliards de Fbu se sont volatilisés.  Des responsables de haut niveau qui facilitent l'évasion fiscale pour gagner des commissions. Des paresseux qui font que même des financements octroyés au pays tombent en annulation. Le dernier exemple est à demander au PNUD Burundi. 

Devant une foule de gens de la capitale politique, le Président Evariste Ndayishimiye le dira clairement:'' Iyo wivye abenegihugu ivyo bafitiye uburenganzira impera n'imperuka baravyironderera''.

Plus d'uns d'analystes s'accordent à affirmer que si le Burundi est parvenu à diminuer le nombre des colonisateurs qui pesaient sur ses épaules, il fait face actuellement aux '' colons burundais '' difficiles à combattre. 

Ces ''colons'' sont, d'une part, des autodidactes et des commissionnaires des grandes puissances d'autre part. A ces deux catégories s'ajoutent certains lauréats des universités devenues des univers cités qui ne font que deformer les jeunes burundais,ajoutent-t-ils.

'' Permettez-moi de vous rappeler un mot d'un homme d'Etat dont je reconnais les mérites sans partager toutes ses idées: On peut tout faire, disait-il , avec les baionnettes, excepte s'assoir dessus.'' Eh bien , je crois qu'on peut tout faire avec le despotisme, excepté le faire durer. ( Au Sénat, le 1er septembre 1869,  Napoléon III. 

'' Ikibabaje kandi giteye isoni, ni uko n‟uno musi inyuma y‟imyaka 61 duhabuje intahe y‟ukwikukira, hari abakibandanya imigambi igayitse yo kuburagiza iterambere ry‟ igihugu cabibarutse. Abo ni bo uno musi bipfuza ko tuguma mu buja, ngo tugume dusegerereza'' , a regretté le président Evariste Ndayishimiye dans son discours à la nation.

Burundi : Une indépendance encore mitigée par des ''colons burundais ''.

Bujumbura, 5 juillet 2023 C'est au stade Ingoma de la province Gitega, capitale politique du Burundi, une fois dans l'histoire, les  les gitienzis ont observé  les parachutistes '' tomber du ciel'' selon leur expression, les forces de l'ordre, d'un air sérieux saluer le numéro un burundais entouré de hauts dignitaires pour célébrer la fête de l'indépendance la 61eme fois. 

'' Mwese ni ivyo mwibonera, Uburundi bwarateye intambwe mbere ku buryo mutaziga.

 Cette phrase est un extrait d'un long discours à la nation du Président Evariste Ndayishimiye, trois ans au pouvoir, 61 ans après que le pays des mille collines ait arraché des mains des colonisateurs une indépendance.

La célébration de la fête de l'indépendance  intervient au moment où le Président Evariste Ndayishimiye a  declaré la guerre contre les malversations économiques. En témoignent les discours des cadres interpellant tout un chacun à dénoncer la corruption, le détournement des biens publics l'emprisonnement des administrateurs communaux, des directeurs generaux,  la révocation de leurs fonctions de plus d'uns responsables et en dernière position la démonétisation qui a pris fin la veille de cette date, le 1 juillet. Sur le terrain, des hésitants persistent. Ils volent, pillent et se prennent pour des patriotes achevés. Ainsi, des projets de grande envergure prennent des décennies sans être achevés suite a des speculations et d'autres sont rejetés simplement parce que investisseurs n'ont versé des pots de vin. Au tour de la construction des barrages, plus de 54 milliards de Fbu se sont volatilisés.  Des responsables de haut niveau qui facilitent l'évasion fiscale pour gagner des commissions. Des paresseux qui font que même des financements octroyés au pays tombent en annulation. Le dernier exemple est à demander au PNUD Burundi. 

Devant une foule de gens de la capitale politique, le Président Evariste Ndayishimiye le dira clairement:'' Iyo wivye abenegihugu ivyo bafitiye uburenganzira impera n'imperuka baravyironderera''.

Plus d'uns d'analystes s'accordent à affirmer que si le Burundi est parvenu à diminuer le nombre des colonisateurs qui pesaient sur ses épaules, il fait face actuellement aux '' colons burundais '' difficiles à combattre. 

Ces ''colons'' sont, d'une part, des autodidactes et des commissionnaires des grandes puissances d'autre part. A ces deux catégories s'ajoutent certains lauréats des universités devenues des univers cités qui ne font que deformer les jeunes burundais,ajoutent-t-ils.

'' Permettez-moi de vous rappeler un mot d'un homme d'Etat dont je reconnais les mérites sans partager toutes ses idées: On peut tout faire, disait-il , avec les baionnettes, excepte s'assoir dessus.'' Eh bien , je crois qu'on peut tout faire avec le despotisme, excepté le faire durer. ( Au Sénat, le 1er septembre 1869,  Napoléon III. 

'' Ikibabaje kandi giteye isoni, ni uko n‟uno musi inyuma y‟imyaka 61 duhabuje intahe y‟ukwikukira, hari abakibandanya imigambi igayitse yo kuburagiza iterambere ry‟ igihugu cabibarutse. Abo ni bo uno musi bipfuza ko tuguma mu buja, ngo tugume dusegerereza'' , a regretté le président Evariste Ndayishimiye dans son discours à la nation.