'''' '' 'Tout changement commence par le changement des acteurs du changement'', dixit le Président Evariste Ndayishimiye . .

BURUNDIAN DAILY NEWS

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Tuesday, April 23, 2024

April 23, 2024

Nous croyons que nous n'attendons Godot

 Nous croyons que nous n'attendons Godot

Bujumbura, le 23 Avril, Gako News (Blog) Kobako Gaspard  demande aux autorités burundaises d'intimer l'ordre à quiconque exploite le gravier et le sable dans les rivières traversant la mairie de Bujumbura d'arrêter dans l'immédiat ''cette destruction irresponsable et irréfléchie de l' environnement''. 

Géographe de formation et ancien ministre des travaux publics et ainsi plus informé sur des problèmes d'aménagement des infrastructures des projets urbains, le Président et Représentant Legal du Parti AND-Intadohoka, Kobako Gaspard profite de la journée international de la terre pour demander aux autorités burundaises d'intimer l'ordre à quiconque exploite le gravier et le sable dans les rivière traversant la mairie de Bujumbura d'arrêter dans l'immédiat ''cette destruction irresponsable et irréfléchie de l' environnement. Sur les ondes de la DW en date du 24 Mars, il avait parlé de la montée des eaux du Lac Tanganyika qui, selon lui, '' était prévisible depuis une soixantaine d'années''. A ce phénomène plus complexe, le changement climatique, il fustige le comportement des gens qui exploitent le gravier et le sable dans les rivières comme Nyabagere et Gasenyi dont l'histoire rappelle le drame qu'ont déjà infligé ces dernières aux citadins.  L'exploitation des matériaux de construction et le spectacle qui est offert est '' vraiment désolant, regrette-t-il. 

''Des camions de bennes de succèdent les uns après les autres, une fourmilière d'ouvriers les chargent à tour de rôle et quand des questions  leur sont posées pour savoir pourquoi  ils détruisent le lit de ces rivières en cette période de fortes pluies avec ces changements ou perturbations climatiques ,ces ouvriers répondent avec cynisme que leurs activités sont connues des autorités et même des autorités d'en haut'', raconte Kabako. 

En haut,  décrivait, 3 ans il y a , l'archevêque émérite de l'Archidiocèse de Gitega, Mgr Simon Ntamwana '' en haut se trouve le Dieu tout Puissant '' et Gaspard se montre rassurant que ce n'est pas le Dieu tout Puissant qui octroie ce genre d'autorisations. Il  se demande, par la suite,  quelle autorité qui s'arroge le droit de donner des autorisations aux gens pour '' scier les branches d'un arbre sur lequel ils sont assis pour finir par tomber avec ces branches''. 

Gaspard déplore cette situation et demande à l'autorité de l'Etat de donner le ton pour que ''cesse immédiatement cette destruction irresponsable et irréfléchie de notre environnement, de notre terre somme toute''. 


Au niveau de la rivière Nyabagere, les camions sont charges pendant la nuit et prennent la direction Kamenge . 

Nous croyons que nous n'attendons Godot. C'est dommage que des gens continuent à marquer l'irresponsabilité sur des infrastructures érigées en leur faveur. Ils devraient, selon Gaspard , être suspendus aux lèvres des scientifiques et spécialistes qui se sont , depuis longtemps, exprimé et ne cessent de s'exprimer sur la protection de l'environnement et de  notre planète. Ne pas le faire équivaut à complaisant , complice et même manifester le comportement de corrompu. C'est dommage que cette destruction se fasse au su et au vu de tout le monde à fortiori devant la police de l'environnement. lance ce retraité du ministère de l'éducation et membre des ''amis de la montagne''.

Saturday, April 20, 2024

April 20, 2024

Ibidukikije : Inyanduruko y'uguca ubwenge ni ingorane


Ibidukikije : Inyanduruko y'uguca ubwenge ni ingorane 

Bujumbura,igenekerezo rya 19 Ndamukiza,2024 , Gako News (Blog) Ibidukikije : Inyanduruko y'uguca ubwenge ni ingorane. Abarundi dukwiye kuja hamwe tugahimirizanya mu kubungabunga ibidukikije. 

Mugihe hasigaye imisi itatu ngo isi yose ihimbaze umusi mpuzamakungu wahariwe isi-#EArthDay2024 naranezerewe kuba umutumire nk'umwe mu bajejwe ku menyesha amakuru muri Ecoclimatevision Burundi mu kiganiro co Kwitaho Ibidukikijwe gitunganywa n'isamirizi Kazoza FM kigashikirizwa n'umumenyeshamakuru Alain Muhirwa.: " Ni igiki cokorwa mu guhangana n'ihindagurika ry'ibihe biciye mu gukingira amashamba" nico twahanahanako ivyiyumviro .

Lien important: https://www.youtube.com/watch?v=C0gB_7Eq6S0

Nagize nti: Ibi biriko biratubako birashobora kuba inyanduruko yo guca ubwenge ni ingorane. Abarundi twarasamaye. Ibidududkije ni umubanyi tumufashe nabi arashobora kudusubiriza mu ndumane.. Intango nyakuri yo gutera imbere ni inzara.

Tuesday, February 20, 2024

February 20, 2024

10 pays vont célébrer ''le Nil Day'' au Burundi

 


        10 pays vont célébrer ''le Nil Day'' au Burundi 

Bujumbura, le 20 Février, 2024, Gako News (Blog) Pour marquer le 25e anniversaire de la création de l’Initiative du Bassin du Nil, les citoyens riverains du Nil  vont se  réunir au tour du Président Ndayishimiye Evariste pour célébrer  les avantages  de la coopération sur le Nil. C’est le Nil Day sous le thème ‘’Tire parti des avantages de la coopération dans le bassin du Nil’.

Ce mardi 20 Février 2024, les  leaders des organisations de la société civile dont Civic Initiative for Environment and Sustainable Development (ICED Burundi) et le Centre d'Appui aux Initiatives Locales de Développement et d'Assistance aux Personnes Vulnérables (CIDEP), membres du Forum  Burundais de la société Civile du Bassin du Nil (FCBN) ,APEDP,ABRETENOR,NBD, TIZ, se sont entretenus avec les délégations venues de différents pays de la sous-région pour préparer la commémoration de la création de l’Initiative du Bassin du Nil  (IBN).

Coiffée par la présence du Président burundais, Ndayishimiye Evariste, les activités de cette journée commenceront, selon les organisateurs, en tête le comité national par une marche au rythme d’un slogan en trois langues :- One Nil, one Family
                              - Un seul Nil, une seule famille
                             - Uruzi rumwe Nil, umuryango umwe

Depuis le  22 Février 1999 jusqu 'à nos jours ,  le citoyens riverains du Nil (Burundi, Tanzanie, Rwanda, RDC, Egypte, Uganda, Soudan du Sud, Soudan, Ethiopie et Kenya ont pris l'habitude de se réunir chaque année pour  célèbre  les avantages  de la coopération sur le Nil  et échanger leurs expériences  en débattant  sur des questions pertinentes  liées à  la gestion , à  la coopération et au développement des ressources  du bassin du Nil. Cette année marque le 25e anniversaire  qui coïncide avec le Nil Day 2024.  C’est au Donatus Conférence Center que  l’Incitative du Bassin du Nil, Nil Bassin  Discourse (NBD) et le FCBN vont débattre sous le thème ‘’Tire parti des avantages de la coopération dans le bassin du Nil’’.

L'ugandais Mathias Nyenzi, chargé de la communication au bureau régional du NBD a fait savoir que cette journée se veut être une opportunité d'une grande visibilité du  Nil Bassin Initiative NBI auquel adhère le  FCBN dans  sa vision de  gérer  rationnellement, durablement et équitablement  des ressources naturelles du Bassin du Nil Burundais (BNB). Son collegue chrgé du secretariat administratif, Jennifer Kalumbeja a incisté sur le rôle des femmes dans la protection de l'environement et a invité les femmes membres de la societe civiile à conjuguer d'efforts pour montrer leur participation, une participation qui sera cimentée par la mise en place des projets qui seront financés, quoiqu'avec peu de moyens, par l'Initiative du Bssin du Nil, sestion femme. Ahishakiye Fabrice, coordinateur au FCBN salue non seulement l'initiative et les efforts des délégations mais aussi de tout un chacun en vue de la réussite des objectifs de cette célébration . Il a succinctement décrit le programme .

Ensemble avec les membres des délégations, les autorités burundaises vont planter 25 arbres à la Source du Nil pour immortaliser les 25 ans d'existence  du Bassin du Nil. Cette activité aura lieu l'après de mercredi du 21 Février 2024. Mais avant des posts publicitaires ont déjà ‘’envahi’’ les media.

Jeudi, le 22 Février 2024. la célébration du Nil Day commencera par une marche qui verra la participation des hautes autorités du pays , les membres des délégations, les membres de la société civile burundaises, membres Forum  Burundais de la société Civile du Bassin du Nil (FCBN), une cinquantaine de jeunes épris par la protection de l'environnement , des majorettes, tous en T-shirts, Chapeaux  marchant derrière les banderoles. 

Depuis hier soir, des délégations venues de différents pays sont atterris à l'aéroport international  Ndadaye Merchior. 

Selon l’UNESCO, long de 6 671 km, le fleuve Nil traverse 6 pays africains: le Burundi, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie, le Soudan et l'Egypte. 


 

Thursday, September 14, 2023

September 14, 2023

Burundi : Imvura izotasura hagati y'amagenekerezo ya 10 na 2o Nyakanga

 Burundi : Imvura izotasura hagati y'amagenekerezo ya 10 na 2o Nyakanga.

Bumbura, igenekerezo rya 14 Nyakanaga, Gako news (Blog) Mu Mugamba, Bututsi, Migwa,Imbo, Buyenzi, na K

irimiro , imvura izotasura hagati y'amagenekerezo ya cumi na mirongo ibiri. Ivyo tubisanga mu rwete ubushikiranganji bw'ibidukikije, uburimyi n'ubworozi bwasize ahabona ku wagatatu igenekerezo rya 13 Nyakanga  .

Umushikiranganji Niragira Sanctus aramutwa ubwo bushikiranganji asigura ko bufatiye ku makuru ajanye n'ingene agatasi kazoba kameze uyu mwaka, uretse ivyo bice tuvuze aho hejuru mu bindi vyose izotasura hagati ya mirongo itatu Nyakanga na cumi Gitugutu.

Niragira Sanctus asaba abarimyi ko tokwihutira gutera  kuko ngo imvura ntiranywesha. Avugako iyo mvura izoba iri ku rugero ruri hejuru ugerereanije y'iyindi myaka. Yibukije kandi abantu baba ahantu hakunda gushikirwa n'imyuzurira  nko mu Gatumba n'ahandi ko boba baritegura mu kugwanya impanuka  zishobora kubashikira, abarimyi nabo bagategura ibiterwa birinda imvura.

Sunday, February 5, 2023

February 05, 2023

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement climatique

 

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement
climatique

Avec l'appui financier du FIDA, le PAIFAR-B a organisé ce vendredi 3 Fevrier
 une journée de sensibilisation des institutions de microfinances membres du Réseau des
Institutions de Microfinances
-RIM sur la protection de l’environnement.


Le Fonds Iinternational de Développement Agricole (FIDA) qui est une institution
financière internationale et une institution spécialisée des Nations Unies
, a appuyé
financièrement
le Projet d'Appui
à l'Inclusion Financière Agricole et Rurale PAIFAR-B
pour sensibiliser les institutions
de microfinances membres du Réseau des Institutions de Microfinances
sur la finance
sensible aux changements climatiques
.

Cette sensibilisation sur la protection de l'environnement au moyen de la finance sensible aux changements climatiques a été débutée par la plantation de 400 bambous sur le ravin
dit Sebatutsi à Kizingwe-Bihara dans la zone Kanyosha
.

Ayant planté un bambou, l’ami de la nature, ancien
ministre de l'environnement et fondateur de l'action Ceinture Verte (ACVE)
, l’Ambassadeur Albert Mbonerane a salué l’initiative de protéger
ce ravin par la plantation de ces bambous. Pour lui, il ne faut pas que le FIDA continue à donner de l'argent  pour financer les projets qui ne sont pas compatibles aux changements climatiques. 

Citant le Pape Benoit XVI pour qui, prendre soin de l'environnement est une obligation religieuse de révérence envers la création de Dieu et que la durabilité environnementale est essentielle à la paix civique et au bien-être économique, l’environnementaliste
a fait savoir que la terre est contente car elle a déjà constaté que les hommes
s’intéressent à elle. Pour lui, ‘’la terre a besoin de nous et nous avons
besoin d’elle. Elle nous parle, il faut écouter ce qu’elle nous dit. Simplement
le langage n’est pas audible
’. C'est la cohabitation pacifique . 
Pour montrer que c'est possible, il a cité Albert Einstein : Un problème sans solution est un problème mal posé.

Au moyen des deux courtes vidéos dont les titres sont : La nature est en colère et la planète brule, Albert a montré comment l’homme est l’espèce qui ne respecte aucune vie animale ou végétale et qui se met à détruire sans considérer les conséquences. ‘’Elle nous envoie des messages écoutez- laet soyons sages’’. Il a rappelé aux participants la lecture biblique Gn2, 15 en soulignant les verbes recommandés par Dieu : Cultiver et garder et a regretté que les hommes ont ,depuis des années, cultivé seulement la terre sans penser à la garder.

Dans son discours d’ouverture, Marie Goreth NDAYISHIMIYE, deuxième -Vice du gouverneur de la BRB a dit que la finance verte inclusive et responsable  est un concept nouveau qui vise la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique . Elle a  remarque que le constant ce genre de finance n’est pas au
centre des activités des microfinances au Burundi d’où la contribution de tout
un chacun s’impose’. Pour elle, la BRB est prête à appuyer le Burundi afin de
faire asseoir la finance verte inclusive et responsable aux seins des institutions
financières.

L’expert en finance rurale au sein du
PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi a rassuré que le projet consiste à amener les microfinances à prendre en main laprotection de
l'environnement dans les projets et programmes auxquels les institutions financières accordent des crédits. Cet
avis est partagé avec Mme le Directeur exécutif du RIM Marie Louise Kamariza
pour qui en
sensibilisant ces institutions de microfinances, c'est pour qu'à leutour elles puissent développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable, à la finance verte.  L’expert a attiré l’attention que ''si l'agriculture est pratiquée en ne tenant pas compte
de la protection de l'environnement c'est cette agriculture devient elle-même
destructrice de l'environnement''.



















 






February 05, 2023

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement climatique

 

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement
climatique

Avec
l'appui financier
du
FIDA, le
PAIFAR-B
a organisé ce vendredi 3 Fev
rier
 une journée de
sensibilisation des institutions de microfinances membres du Réseau des
Institutions de Microfinances
-
RIM sur la protection de l’environnement.


Le Fonds Iinternational de Développement Agricole (FIDA) qui est une institution
financière internationale et une institution spécialisée des Nations Unies
, a appuyé
financièrement
le Projet d'Appui
à l'Inclusion Financière Agricole et Rurale PAIFAR-B
pour sensibiliser les institutions
de microfinances membres du Réseau des Institutions de Microfinances
sur la finance
sensible aux changements climatiques
.

Cette
sensibilisation

 sur la
protection de l'environnement
au
moyen de l
a finance sensible aux changements
climatiques
a
été débutée par la plantation de 400 bambous sur le ravin
dit Sebatutsi
à Kizingwe-Bihara
dans la zone Kanyosha
.

Ayant planté un bambou, l’ami de la nature, ancien
ministre de l'environnement et fondateur de l'action Ceinture Verte (ACVE)
, l’Ambassadeur Albert Mbonerane a salué l’initiative de protéger
ce ravin par la plantation de ces bambous. Pour lui, il ne faut pas que le FIDA continue à donner de l'argent  pour financer les projets qui ne sont pas compatibles aux changements climatiques. 

Citant le Pape Benoit XVI pour qui, prendre
soin de l'environnement est une obligation religieuse de révérence envers
la création de Dieu
et que
la durabilité environnementale est essentielle à la paix civique et au
bien-être économique
, l’environnementaliste
a fait savoir que la terre est contente car elle a déjà constaté que les hommes
s’intéressent à elle. Pour lui, ‘’la terre a besoin de nous et nous avons
besoin d’elle. Elle nous parle, il faut écouter ce qu’elle nous dit. Simplement
le langage n’est pas audible
’. C'est la cohabitation pacifique . 
Pour montrer que c'est possible, il a cité Albert Einstein : Un problème sans solution est un problème mal posé.

Au moyen des deux courtes vidéos dont les titres sont : La nature
est en colère et la planète brule
, Albert a montré comment l’homme est l’espèce
qui ne respecte aucune vie animale ou végétale et qui se met à détruire
sans considérer les conséquences. ‘’Elle nous envoie des messages écoutez- la
et soyons sages’’. Il a rappelé aux participants la lecture biblique Gn2, 15 en
soulignant les verbes recommandés par Dieu : Cultiver et garder et a regretté
que les hommes ont ,depuis des années, cultiv
é seulement la terre sans penser à
la garder.

Dans son discours d’ouverture, Marie Goreth NDAYISHIMIYE, deuxième -Vice du gouverneur de
la BRB a dit que la
finance verte inclusive et
responsable
 est un concept nouveau
qui vise la protection de l’environnement et la lutte contre le changement
climatique . Elle a  remarque que le constant ce genre de finance n’est pas au
centre des activités des microfinances au Burundi d’où la contribution de tout
un chacun s’impose’. Pour elle, la BRB est prête à appuyer le Burundi afin de
faire asseoir la finance verte inclusive et responsable aux seins des institutions
financières.

L’expert en finance rurale au sein du
PAIFAR-B
, Epaphrodite
Semyampi
a rassuré
 que le projet
consiste à amener les microfinances à
prendre en main la protection de
l'environnement dans les projets et programmes auxquels 
les institutions financières accordent des crédits. Cet
avis est partagé avec
Mme le Directeur exécutif du RIM Marie Louise Kamariza
pour qui en
sensibilisant
ces institutions de microfinances, c'est pour qu'à leur
tour elles puissent développer des produits de crédits spécifiques à la finance
durable, à la finance verte
.  L’expert a attiré l’attention que ''si l'agriculture est pratiquée en ne tenant pas compte
de la protection de l'environnement c'est cette agriculture
devient elle-même
destructrice de l'environnement''
.



















 






February 05, 2023

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement climatique

 

Le PAIFAR-B fait un pas de géant dans la lutte contre le changement climatique

Avec l'appui financier du FIDA, le PAIFAR-B a organisé ce vendredi 3 Fevrier  une journée de sensibilisation des institutions de microfinances membres du Réseau des Institutions de Microfinances- RIM sur la protection de l’environnement.


Le Fonds Iinternational de Développement Agricole (FIDA) qui est une institution financière internationale et une institution spécialisée des Nations Unies, a appuyé financièrement le Projet d'Appui à l'Inclusion Financière Agricole et Rurale PAIFAR-B pour sensibiliser les institutions de microfinances membres du Réseau des Institutions de Microfinances sur la finance sensible aux changements climatiques.

Cette sensibilisation  sur la protection de l'environnement au moyen de la finance sensible aux changements climatiques a été débutée par la plantation de 400 bambous sur le ravin dit Sebatutsi à Kizingwe-Bihara dans la zone Kanyosha.

Ayant planté un bambou, l’ami de la nature, ancien ministre de l'environnement et fondateur de l'action Ceinture Verte (ACVE), l’Ambassadeur Albert Mbonerane a salué l’initiative de protéger ce ravin par la plantation de ces bambous. Pour lui, il ne faut pas que le FIDA continue à donner de l'argent  pour financer les projets qui ne sont pas compatibles aux changements climatiques. 

Citant le Pape Benoit XVI pour qui, prendre soin de l'environnement est une obligation religieuse de révérence envers la création de Dieu et que la durabilité environnementale est essentielle à la paix civique et au bien-être économique, l’environnementaliste a fait savoir que la terre est contente car elle a déjà constaté que les hommes s’intéressent à elle. Pour lui, ‘’la terre a besoin de nous et nous avons besoin d’elle. Elle nous parle, il faut écouter ce qu’elle nous dit. Simplement le langage n’est pas audible’. C'est la cohabitation pacifique . Pour montrer que c'est possible, il a cité Albert Einstein : Un problème sans solution est un problème mal posé.

Au moyen des deux courtes vidéos dont les titres sont : La nature est en colère et la planète brule, Albert a montré comment l’homme est l’espèce qui ne respecte aucune vie animale ou végétale et qui se met à détruire sans considérer les conséquences. ‘’Elle nous envoie des messages écoutez- la et soyons sages’’. Il a rappelé aux participants la lecture biblique Gn2, 15 en soulignant les verbes recommandés par Dieu : Cultiver et garder et a regretté que les hommes ont ,depuis des années, cultivé seulement la terre sans penser à la garder.

Dans son discours d’ouverture, Marie Goreth NDAYISHIMIYE, deuxième -Vice du gouverneur de la BRB a dit que la finance verte inclusive et responsable  est un concept nouveau qui vise la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique . Elle a  remarque que le constant ce genre de finance n’est pas au centre des activités des microfinances au Burundi d’où la contribution de tout un chacun s’impose’. Pour elle, la BRB est prête à appuyer le Burundi afin de faire asseoir la finance verte inclusive et responsable aux seins des institutions financières.

L’expert en finance rurale au sein du PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi a rassuré  que le projet consiste à amener les microfinances à prendre en main la protection de l'environnement dans les projets et programmes auxquels les institutions financières accordent des crédits. Cet avis est partagé avec Mme le Directeur exécutif du RIM Marie Louise Kamariza pour qui en sensibilisant ces institutions de microfinances, c'est pour qu'à leur tour elles puissent développer des produits de crédits spécifiques à la finance durable, à la finance verte.  L’expert a attiré l’attention que ''si l'agriculture est pratiquée en ne tenant pas compte de la protection de l'environnement c'est cette agriculture devient elle-même destructrice de l'environnement''.