“ Les moyens déployés par RSF ont été extraordinaires.
Ils m’ont sauvé la vie, ils m’ont aidé à fuir la Russie, ce pays où le
pouvoir est détenu par les criminels de guerre ”, dixit Marina
Ovsiannikova.
Ayant constaté que Marina Ovsiannikova était devenue un symbole de
résistance à la propagande russe, Christophe Deloire, Secrétaire
Général de RSF l'avait appelée afin de lui proposer le soutien de de son organisation.
Cette reconnaissance intervient cinq jours après que la journaliste Marina
Ovsiannikova ait brandi une pancarte anti-guerre à la télévision russe.
Selon le Directeur Général de RSF, en septembre, alors
qu’elle était assignée à résidence à Moscou, équipée d’un bracelet
électronique et qu’elle risquait 10 ans de prison, elle a informé
RSF intention de fuir la Russie. Chose dite, chose faite, elle est partie
quelques jours plus tard, et pendant quatre mois, dans la plus grande
confidentialité, une cellule restreinte de collaborateurs de RSF a fourni des efforts
pour monter cette évasion, sous le nom d’“opération Evelyne”.
''La démarche de Marina Ovsiannikova montre qu’il est possible de résister aux
appareils de propagande, que l’on peut les ébranler de l’intérieur, dire
non, qu’il est possible d’en sortir, de faire défection, de s’opposer à la
falsification de l’histoire, de l’actualité, et à la manipulation'', a
conclu Christophe Deloire, Secrétaire Général de RSF.
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