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Sunday, February 5, 2023

Burundi : La corruption persiste, la BSAC en chute libre

 

Burundi : La corruption persiste, la BSAC en chute libre.



 



 Trois ans viennent de passer sans
que la
BSAC ait
une administration de tutelle.



La brigade Spéciale Anticorruption n’est
pas une institution indépendante. Depuis sa
mise en place par la
Loi N° 1/27 du 3 Août 2006
, elle était sous tutelle du Ministère à la présidence
chargé de la Bonne Gouvernance. C'est le Ministre qui nommait, affectait et
affectait les Officiers et les Commissaires Régionaux. Il y avait même une
habitude de changer de temps en tant que Commissaires et Officiers d'une région
à l'autre.



Six ans après, cette
institution vient de passer bientôt 3 ans sans administration de tutelle
formelle. Tout est resté statu quo
.
Difficile de savoir ce qui se passe mais le train continue.
Avec la suppression du Ministère de la Bonne
gouvernance qui assurait
, la
Brigade Spéciale Anti-corruption a
été perturbée au point que Madame Nibizi
Jeanine
alors Ministre
burundais de la justice
avait tenté plusieurs fois
 de la supprimer. La cour constitutionnelle s’y opposait.



 ‘’Au demeurant, l'absence de l'Administration de tutelle fait que même celui qui a besoin
de demander une mutation ou une mise en disponibilité n'a pas à qui s'adresser
car le Commissaire Général
n’a
pas réellement de compétences
pour
accueillir une telle doléance or, les besoins de mutation pour diverses
raisons, même professionnels
’’,
lance un employé de cette boite qui a garde l’anonymat.



Nos sources indiquent que suite à une
telle situation, il y a même un
Poste de Commissaire Général adjoint qui reste vacant
pendant près d'une année et un Poste de Commissaire Régional occupée par un
Commissaire ai pendant plus d'une année
. En conséquence, il n'y a pas encore
de texte qui détermine la nouvelle autorité de tutelle. Mais, il semble que le
budget de la BSAC est greffé à
celui de la Présidence de la République.



Plus d’un annalistes trouvent qu’il faut lever le gap légal et rattacher  administrativement la BSAC à la Présidence de
la République comme cela est le cas pour l'IGE
ou bien légiférer
et faire de la BSAC une institution indépendante comme c'est le cas pour la
CNIDH
’. Entre temps la corruption persiste
et les malversations économiques battent le plein au point que plus de 10 autorités
administratives restent derrière les verrous.  



Le
personnel de la BSAC est composé de plus ou moins 80 personnes, dont plus ou
moins 40 Officiers et plus ou moins 40 agents de la catégorie personnel d'appui
.

Le
Commissariat General loge dans le nouveau Building des Finances et commande 9
 Commissariats régionaux à Bujumbura Mairie, Cibitoke, Gitega, Kayanza, Mwaro,
Bururi dont le siège est à Makamba, Ruyigi, Ngozi et Muyinga.

L'institution revêt un caractère crucial, vu
que, du sur le plan légal, elle est issue de la Convention des Nations Unies
contre la corruption et de la Charte Africaine de lutte contre la corruption,
tous les deux textes étant ratifies par le Burundi, font partie intégrante de
la Constitution du Burundi. Art 9 de la Constitution. D'ou une institution
constitutionnelle.

Sur
le Plan pratique, la
lutte contre la corruption est l'une des politiques
prioritaires du Gouvernement du Burundi et des Gouvernements du monde entier.
Or, chaque politique, pour être mieux mise en œuvre, elle devrait avoir une institution
qui en soit chargée. L'exécutif jouant le rôle de supervision et de contrôle.









Par
ailleurs, la
lutte contre la corruption étant une préoccupation
internationale, la BSAC est r
aiseau avec d'autres Agences de Lutte contre la corruption
en Afrique , en Afrique de l'Est, etc. La BSAC a initi
é  l'AAACA : Association des
Agences Anti-corruption de l'Afrique est abrite son siège
do ont le secrétaire
exécutif est burundais. 



 



 

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