Bujumbura: Des faux malades en quête des bons samaritains.
‘’Je ne suis pas sadique et je ne préfère pas l’être mais s’il agit de tels cas qui nous rendent ridicules surtout sur une voie publique comme celle-ci, je deviens sadique pour dire non à cette escroquerie contre laquelle la mairie ou la police devrait en découdre’’, a lancé une femme au jogging vers Kiriri via la Boulevard Mwezi Gisabo.
Boulevard Mwezi Gisabo et le monde commémore la journée mondiale des
malades, une journée créée en 1992 par le Pape Saint Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. C’est au niveau de l’Ecole Normale Supérieur. Les amateurs du sport
matinal font des va-et -vient, les étudiants des différentes universités qui oeuvrent
les samedis s’entrecroisent. Et tiens, des faux malades jonchent les bords d’un
boulevard nouvellement peint. Des gens allongent et font semblant d’agoniser
pour attirer l’attention des passagers, des bon samaritains, étudiants de l’ENS
fraichement venus de l’intérieur du pays.
Drôle
de temps pour les malades. Il en existe, maintenant, une nouvelle catégorie :
les faux patients. Voulant
sûrement bien faire, ces bons
samaritains prennent du temps et visiblement avec pitié pour interroger les
faux patients qui, réellement jouent des malades afin de soutirer de l’argent
des non expérimentés.
Certains passagers ne nient pas qu’il faut être
pitoyables envers les malades surtout en ce jour qui leur est dédié mais
trouvent que c’est une honte de voir des hommes capables de travailler pour
gagner la vie comme les autres se constituer en des malades imaginaires pour
escroquer les non expérimentés.
‘’Je ne suis pas sadique et je ne préfère pas l’être mais
s’il agit de tels cas qui nous rendent ridicules surtout sur une voie publique
comme celle-ci, je deviens sadique pour dire non à cette escroquerie contre laquelle
la mairie ou la police devrait en découdre’’, a lancé une femme au jogging
vers Kiriri via la Boulevard Mwezi Gisabo.
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