Burundi : Des résultats du Concours National mitigés

Burundi : Des résultats du concours national mitigés 

Bujumbura, 10 Juillet 2023, Gako News (Blog) Le système éducatif burundais s'est effondré mais avec raisons, regrettent les experts. 

A la tombée des résultats du Concours National édition 2023, des spécialistes de l'éducation les trouvent mitigés mais avec raisons. 

''Si aujourd'hui le système éducatif s'est effondré ce n'est pas par hasard. Nous avions dit que les réformes qui s'introduisent et s'improvisent produiront des résultats négatifs'', a lancé Kobako Gaspard dimanche 9 juillet la veille de l' Examen d'Etat édition 2023. 

Pour Monsieur Kobako Gaspard, Président du Parti Alliance Nationale pour la Démocratie en cours de d'agrément, le Burundi regorge de plusieurs speécialistes qui peuvent gérer scientifiquement le système éducatif burundais. C'est-à-dire gérer le système éducatif burundais en tenant compte de des exigences de l'éducation, en tenant compte de ce qui doit être fait, de ce qui doit être évité en terme d'évaluation de tout système éducatif qui veut évoluer sur des standards internationaux.

S'agissant des résultats du concours national édition 2023, ils ont été au bas niveau. Gaspard passe à l'explication. 

Le Concours National édition 2023 était un des examens les plus musclés c'est-à-dire basés sur une véritable évaluation qui a tenu compte des contenus des matières, de la rigueur de l'évaluation. Les résultats ont été moins trop positifs par rapport aux anciennes évaluations étant entendu que dans le temos ou dans un passé récent l'évaluation était fondée sur le lancement des examens préliminaires et on se basait sur ces examens que les apprenants apprenaient par cœur au lieu de se fonder sur les contenus. Au cour de cette édition, on s'est basé sur les contenus matières alors qu'avant on faisait une sorte de plagia, copier coller, mis en mémoire et les élèves reproduisaient texto ce qu'ils avaient appris. Au fait, ils n'apprenaient pas la matière, ils essyaient de s'adapter aux examens précédents pour essayer de maximiser les chances de réussir. Ainsi, beaucoup d'apprenants ont réussi non pas parcequ'ils avaient appris le contu matière mais parce qu'ils avaient appris les examinations. Ce qui est différent de tout système éducatif. Maintenant, les résultats ont été mitigés. Ils ne reflètent pas la réalité. Les apprenants ont eu des résultats très s bas pour ne pas dire négatifs non parce qu'ils ne sont pas intelligents mais parce qu'ils ont été examinés dans la rigueur.

Monsieur Kobako Gaspard regrette de l'état actuel du système éducatif burundais. '' Le système éducatif burundais s'est effondré. Cela a été constaté par les états généraux de l'éducation. Il y a un rapport qui a sanctionné les avis et considérations des uns et des autres parmi les experts de l'éducation nationale dont la plus part viennent d'entrer en retraite'', a martelé cet ancien combattant. 

Le politicien de Rutovu ne va pas par quatre chemins :' 'Si aujourd'hui, le système éducatif s'est effondré ce n'est pas par hasard. Nous avions dit que les réformes qui s'improvisent produiront des résultats négatifs. Nous voyons qu'un système qui n'a pas été bien pensé, qui n'a pas été bien monté, qui n'a pas été bien évalué, donc qui se fait de manière tationne produise des résultats nécessairement, somme toute, négatifs. Ce n'est que normal. Toute chose doit découler d'une planification, d'une certaine concertation, d'une certaine consultation pour qu'elle arrive à bon port''. 

L' expert en gestion des systèmes éducatifs, diplômé de l'Université de Dakar, Sénégal termine en affirmant que si les cadres aujourd'hui,  ne peuvent pas rediger en français facile, dans trois paragraphes :J 'ai l' honneur, en effet, veillez agréer dans un mauvais français ça veut dire qu'il y a un problème. 

'' Je le dis avec forte conviction parce dans notre pays le Burundi, le Kirundi est une langue officielle, c'est une langue maternelle. Le français est une langue officielle, c'est une langue de la colonisation. C'est une langue de travail qui est utilisée pour le Burundi et même dans le système des Nations unies. On ne peut pas donc s'en défaire et ne peut que la parler non pas comme Volotaire le disait mais on doit la parler, à défaut de la châtier, dans une langue acceptable et convenable'', a conclu l' interview cet homme qui vient d'entrer en retraite il y a six jours et qui a occupé plusieurs postes dont deux fauteuils ministériels.