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Tuesday, July 16, 2024

Gatumba : Encore une population à sauver, constate Ecoclimate Vision Burundi

Gatumba : Encore une population à sauver , constate Ecoclimate Vision Burundi 

Bujumbura, le 16 juillet 2024, Gako News (Blog) Selon Léonidas Niyongabo, Président de Ecoclimate Vision Burundi, quelques actions concrètes devraient être menées à Gatumba    il y a  encore une population à sauver :  Réalisation d'une étude d'envergure régionale sur la variation du niveau du lac pour une compréhension approfondie de ces causes, la restauration et le maintien des zones humides pour absorber  l'excès d'eau ce qui exige la mise en œuvre des politiques régionales de reboisement a grandes échelles dans les bassins versants du la Tanganyika et le lac Kivu et les pays riverains de ce lac, gérer les défis environnementaux , renforcer le système d'alerte précoce et de préparations aux catastrophes pour minimiser les impactes sur les populations  vulnérables.


Ce samedi 13 juillet 2024, le Président et Représentant Légal de 
Ecoclimate Vision Burundi, Mr Léonidas Niyongabo accompagné de son Vice Président et chargé de média et communication, le journaliste Barinzigo Julien était en zone Gutumba pour s'enquérir de la situation des victimes des inondations.

Débout sur un ponceau de résilience monté par ceux qui sont restés sur place, Niyongabo a amèrement constaté qu'après 4 mois des inondations les habitants de Gatumba ont été gravement appauvris par ce changement climatique.  ''Ils ont perdu leurs cultures , ils ont perdu leurs infrastructures , des maisons, le business et certains dorment à belle étoile'', a déploré Léonidas. Celui-ci a succinctement décrit le lac Tanganyika qui est le deuxième du continent par sa superficie et qui s'étant sur une longueur de 650 km entre le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et la RDC et mis en exergue les causes de la montée des eaux: les pluies abondantes , les inondations et les glissement de terrains et vents violents et le fait que le lac Tanganyika est devenu dépotoir des déchets plastiques dont les accumulations polluent les eaux et tout autre vivant qui se trouve dans le lac. En Séquence, souligne-t-il, certaines populations ont été délocalisées vers le site  et d'autres persistent car ils semblent mener une vie meilleure que celle de ceux qui sont le site de Mubimbi. Nonobstant, '' ils n'ont pas à manger, ils n'ont pas d'écoles pour éduquer leurs enfants .


Parlant des besoins urgents pour les populations qui restent dans les combles, Leonidas  souligne notamment  sont  , dans un premier temps, appui  en aide alimentaire et non aide alimentaire , appui à l'activité génératrice de revenu y compris la sécurité alimentaire  et la protection de l'environnement et la reconstruction des infrastructures détruites. A long terme, Léonidas trouve qu'il faut envisager la construction des digues pour bloquer les eaux des ruissellements qui débordent les rives de la Rusizi et un grand projet de la protection des bassins de la Rusizi y compris les contre forts de Mumirwa. 

Ntirabampa Godefroid, le pasteur de l'Église anglicane  Gatumba affirme que son église  a hébergé 3 familles de 12 personnes et a soutenu 112 personnes. Chaque famille recevait une pagne , 10 kilos de haricot,  10 kilos de farine de maïs , 10 kilos de riz, 2 kilos de sel, 1,5 litres d'huile , 4 savons et un bidon. 

Pour lui, certains habitants ont refusé d'aller à Mubimbi pour diverses raisons: certains sont des enseignants, d'autres de commerçants. Ils auront du mal à rejoindre les autres et n'ont pas une idée claire sur l'appropriation des parcelles qu'ils vont occuper à Mubimbi. Les grandes difficultés auxquelles les populations font face, elles n'ont pas de matériels de cuisine. 

Ntirabampa Godefroid demande au Gouvernement du Burundi d'identifier les localités de Gatumba encore vivables et y placer les familles qui y restent.  Muyange I , Mushasha I et Mushasha II sont menacées par la rivière Rusizi et par voie de conséquence la construction des digues sur cette rivière reste une nécessite, a insisté le pasteur. 

Gakobwa Estella, veuve de religion anglicane  ayant 7 filles toutes mariées à Gatumba qui vit 
à Mushasha II depuis 1993 et originaire de la Province Mwaro mai qui a transité par Cibitoke en mairie de Bujumbura. Elle vit avec ses 4 petits enfants dit avoir des grandes difficultés à trouver quoi nourrir ces enfants.


Selon Estella, le drame a commencé au mois d'octobre 2023. Les habitants ont cherché à se protéger en vain. Les bienfaiteurs ont tenté de voler au secours à la population. Les eaux du Lac Tanganyika, de la Rivière Kiziba ont fait que les populations manquent ou se logement. Les gens ont des compréhensions les uns des autres au sujet de ce phénomène.

Estella dit n 'avoir pas apprécié l'idée d'aller vivre dans d''autres sites  car l'approche était mal avancée. Elle regrette le vol des matériaux de construction perpétré par des jeunes dans les maisons dont les propriétaires sont actuellement dans le site de Mubimbi. En outre, elle dit craindre le danger des câbles électriques qui tombent dans les eaux éparpillées ici et là. Elle ajoute que l'hygiène reste à désirer dans ces quartiers dont les habitants n'ont pas de toilettes en bonne et due forme.



Nshimirimana Eric, père d'une famille a 5 enfants dont 3 étudient à l'école primaire et originaire de la commune Giheta, colline Muremera. Depuis le 20 avril 2024, sa famille dont la femme est native de Mushasha II est hébergée par  l'église anglicane . Eric dit que sa famille fait face au problème de logement. '' Vivre dans une tente à 7 personnes est une situation invivable, un autre problème est celui des ustensiles de cuisine et la vie chère. Moi, je suis pêcheur, avant je pouvais gagner 10.000 fbu mais maintenant c'est  impossible'', lance Eric.

Eric est arrivé à Mushasha  à 9 ans, en 2019 il a été victime des inondations et a acheté une autre parcelle a 55.00.000 fbu, sa famille a préféré rester à Gatumba. '' Plus de 80 % de ceux sont restés ici sont des pêcheurs. Je n'ai aucune idée d'aller vivre à Mubimbi car j'ai entendu que même ceux qui sont dans ce site ont une mauvaise vie. Ici, je fais des course et grâce  au soutien de ma femme qui est vendeuse de poissons nous pouvons gagner entre 10.000 fbu et 30.000 fbu. Ce dont j'ai besoin c'est le matériel pour faire la pêche''. 
Assis dans barque, Josué , pêcheur des ''ibijoli'' affirme que sa famille a opte ne pas aller à Mubimbi et n'y sera pas car '' le jour ma famille va quitter Gatumba c'est le jour de sa mort''.  

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