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Tuesday, January 2, 2024

"Nous ne savons pas où nous allons'', dixit Kobako

"Nous ne savons pas où nous allons'', dixit Kobako

Bujumbura,  le 2  Janvier 2024, Gako News (Blog) Face à la pénurie du carburant qui dure bien de mois au Burundi et dont l'explication est à tirer par les chevaux,  Kobako Gaspard, le Président du parti Alliance Nationale pour la Démocratie AND-INTADOHOKA a profité son agrément pour lancer son cri d'alarme : "'Nous ne savons pas où nous allons''.    

Au sein de AND-INTADOHOKA, le jour du 26 Décembre 2023, le lendemain de la nativité du Seigneur était un jour tant attendu après une année d'attente de l'agrément pour ce parti qui projette son congrès national au mois de février 2024, a confié Gaspard Kobako au signataire de cet article.


Je me sens donc  très content.  je suis honoré,  je suis satisfait  parce que après un parcours d'environ une année, nous avons conçu le parti AND-INTADOHOKA en compagnie de mes compatriotes- juste un noyau- qui avaient vu que le chemin sur lequel nous étions était un chemin tout à fait glissant ou qui n'aboutissait nul part et si on ne sait pas où l'on va, disait un philosophe pédagogue Mage, on about quelque part ailleurs et cela où nous avons about c'est-a-dire en créant un parti politique avec une vision , avec un projet de société et un programme que nous voulons proposer au peuple burundais. Mon sentiment est donc un sentiment de satisfaction, un sentiment de joie.

Pour reprendre ses mots  qui expliquent combien  le parti AND-INTADOHOKA  n'est pas un parti de trop mais de plus, Kabako a expliqué, joint par téléphone que fonder un parti est une chose, son existence en est une autre. Un parti politique est une organisation qui doit avoir un longévité supérieure à ses membres fondateurs  qui est appelée à la pérennité, a -t-il rassuré. Quand ses fondateurs ne sont plus, il faut que  les générations futures puissent le perpetrer. Il s'agit d'une démocratie intégrale où il y a un débat contradictoire et  le pluralisme des idées. Pour lui, l' AND-INTADOHOKA, 36e parti politique , n'est pas de trop en ce sens qu'il est dotes des fondateurs expérimentés et  est plutôt de plus car il vient contribuer dans le développement du pays, a insiste l'ancien conseiller de Direction au Ministère de l'éducation

Sur le plan de promesses, Kobako affirme que les burundais peuvent attendre du parti AND-INTADOHOKA  de  la paix, de  la bonne gestion des ressources naturelles , la prospérité sur terrain pour ne citer que celles-là. 

S'agissant des obstacles rencontrés pendant la conception de ce nouveau parti, l'ancien combattant cite en premier lieu ses ''anciens camarades'' du parti ou il évoluait qui ont voulu d'abord de lui empêcher de commencer , de progresser ensuite et qui sont allés jusqu'à vouloir influencer les autorités du ministère pour que le parti AND-INTADOHOKA ne soit pas agrée mais qui se sont heurtés à un mur infranchissable : les combattants intrépides. Selon  cet expert en gestion des systèmes éducatifs, ils n'ont pas rencontré d'obstacle au niveau du ministère car '' leur projet de société était clair et limpide surtout dans son originalité''. 

Parlant de la pénurie du carburant, Kobako s'insurge : "'Nous ne savons pas où nous allons''. Même sous régime Pierre Buyoya, cette pénurie n'a pas atteint un tel record et pendant de tels mois, justifie-t-il son indignation. Il explique cette pénurie, on ne  peut plus considérable, par la pénurie des devises.

Dernièrement, nous avons entendu le Président de la République dire que les burundais peuvent échanger le dollar au niveau des frontières et non à la banque centrale. Ceci est extrêmement grave. La monnaie est conservée dans les caisses des gens  non à la banque centrale. Souvent les devises sont mises dans des spéculations.  Nous avons appris que les devises sont retirées de la banque centrale et mises au marché noir par ceux mêmes qui devraient prendre les choses en main pour gagner plus.  Pour lui, les deux phénomènes sont liés: la pénurie grave du carburant et la pénurie  grave des devises., regrette le géographe Gaspard Kobako.

Il a souligné un sentiment de douleur, de déception et de désespoir même si rien n'est fait de la part de plus d'uns. Pour juguler ce problème combien épineux, les autorités doivent prendre des mesures contraignantes, des mesures ad hoc. Ainsi, le Burundi doit ouvrir plus de frontières. Le Burundi doit asseoir la bonne gouvernance. Le Burundi doit nouer des bonnes relations avec la Banque mondiale, le Burundi doit raviver la coopération et la diplomatie. Il faut nouer des relations avec le FMI. Il faut penser comment exploiter ses propres ressources non exploitées faute de technologies. Il faut former les gens . ''Il n'y a aucun investisseur qui viendra faire ses affaires là où il y a la corruption, là où il y a le détournement, là où il y a vol et c'est pourquoi les gens ont tendance à aller investir ailleurs. 

Pour rappel, dirigé par l'ancien ministre lors de la transition (2003-2005), le parti Alliance Nationale pour la Démocratie AND-INTADOHOKA avait organisé son assemblée constituante le dimanche 4 juin 2023.  



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