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Saturday, April 5, 2025

‘’Je suis victime de l’infidélité de mon époux’’, regrette Madame Agnès

 

‘’Je suis victime de l’infidélité de mon époux’’, regrette Madame Agnès

Bujumbura, le 4 Avril 2025, Gako News –Blog  Comme j’avais été avertie il y avait bien de jours finalement cette nuit, j’ai été poignardée par mon époux et j’ai perdu connaissance. Dieu merci qu’il ne m’a pas achevée selon son plan, je ne ferai pas encore de ménage avec lui. Tels sont les propos de Madame Niyokwizera Agnès à la sortie de Tanganyika Hospital.

Mme Niyokwizera Agnes, le 22 Mars 2025, Campus Kamenge, Photo de B.Julien
En date du 18 Mars 2025,  Niyokwizera Agnès enceinte et mère de 5 enfants de sous colline Kinindo, colline Buheka, zone Kazirabageni en Commune Nyanza-Lac de la Province Makamba au sud du pays a été poignardée à l’aide d’un couteau par son époux, Nyandwi Oscar comme l’affirme  Nyabenda Honorine, un des élus collinaire. L’ignoble acte se passe vers 22h de la nuit quand Oscar soudainement en colère et commence à malmener  son fils issu d’un deuxième bureau l’accusant de tisser plus des relations avec sa marâtre. La fille ainée de la famille et sa mère interviennent en faveur d’un garçon de 16 qui n’a pas où loger pendant ces heures tardives. Ce fut l’occasion de la bataille qui a fallu couter la vie à  Niyokwizera Agnès, une femme qui a été, pour plusieurs fois battue, contrainte de passer la nuit à  belle étoiles avec ses enfants, raconte un membre de la famille sous l’anonymat.

 

Nyandwi Oscar a passé deux jours à la position policière de Kazirabageni avant d’être achemine au chef-lieu de la commune pour une instruction du dossier 4961/HA. D/NY-Lac par l’OPJ Havyarimana Dieudonné le 20 Mars 2025, un dossier clôturé depuis mercredi de la semaine passée mais dont le concerné  n’était pas encore envoyé au parquet de Makamba jusque le soir de vendredi 4 Avril 2025. L’expertise médicale faite le même jour par un médecin du gouvernement à l’hôpital régional de Nyanza-Lac montre des traumatismes par un couteau, par un coup  de pied, une notion de perte de conscience pendant plus de 30 minutes, la palpitation des douleurs au niveau du cou et au niveau de la face dorsale du thorax. L’expert a signifié que la patiente présentait un traumatisme cranic  encéphalique et il a recommandé des examens de scanner  cérébral, du NFS et de la Radiographie  du thorax. C’est la famille de la victime qui s’est chargée des soins non moins chers et le Collectif des Associations et ONGs féminines du Burundi - CAFOB après l’avoir intelligé le cas a autorisé  l’accès de Madame Niyokwizera Agnès  aux soins intensifs dont la facture reviendra à cette association qui ne ménage aucun effort pour sauver la vie de la femme en danger.           

 

Pour Niyokwizera Agnès, le scénario débute juste quand ce couple a eu  le premier enfant. C'est au cinquième mois de la cadette que Nyandwi Oscar comme l'infidélité. ‘’A chaque fois qu'il changeait de concubine, les problèmes montaient  aux créneaux. Quand les relations extraconjugales relâchaient, un semblant d'accalmie s'observait au sein du foyer. Avec la culture burundaise, c'est une honte que la femme décide d'abandonner le foyer car souvent les gens pensent qu’une telle femme est intraitable et d'autres diront qu'elle entretient des relations avec d'autres hommes’’.Niyokwizera Agnès, le 22 Mars au Campus Kamenge, interrogee par des journalists et des etudiant sur son etat de sante 

 

Dans le grand respect de notre culture, j'ai enduré tant d'épreuves: plusieurs fois j'ai été battue en témoignent les cicatrices sur mes jambes. Passer des nuits blanches dehors avec les enfants, exposée au froid était devenu monnaie courante, a martelé Agnès.

 

A force d'intervenir à maintes reprises, les administratifs à la base, les voisins   ainsi que les jeunes gardiens de la paix ont fini par mettre en quarantaine ce foyer. Ce qui a donnait a Oscar le courage de devenir plus méchant qu'avant. Avant de me tabasser, il fermait le portail par l'extérieur et l'intérieur afin que quiconque n'accède pas à l'intérieur. J'ai été contrainte de passer la nuit avec les 6 enfants, a répété Kwizera larmes aux yeux.

 

Le pire commence avec l'année 2024 quand Oscau a noué des relations de concubinage avec Nahimana Adeline fille d'un certain Kinyamunyanga, une femme de Vugizo à plusieurs partenaires, 8 enfants issus de 3 maris selon les administratifs de la localité. Au paravent, Nyandwi passait des nuits chez son deuxième bureau, donc dans la famille sur la colline Nyabizi. Les autorités de Nyabizi ont expulsé ce faux couple après avoir leur imposé une amande et l'emprisonnement de Nyandwi à Kurubanda.

 

Bien des fois Adeline est venue agresser Agnès. Celle-ci a suggéré à son mari de rejoindre sa concubine et lui laisser en paix mais en vain. Après avoir loué une maison à Kurubanda, ils ont décidé de chasser  Agnès et ses enfants afin qu'ils soient installés au domicile de Nyandwi Oscar. 

Pour rappel, bien de cas de tentative d’homicide ou d’homicides entre maries  sont fréquent au Burundi. Apres celui d’Aline Inarukundo assassine et hunimee après 47 jours suite aux malentendus entre les deux familles l’année passée, une femme a été brulée tout le corps à l’aide de l’eau chaude par son mari à  Bubanza. Des hommes commencent à dénoncer des méfaits leur infliges par leurs épouses mais ces cas  restent souvent méconnus car les hommes ne préfèrent pas reveler leur maivais traitement de peur d’être pris pour des lâches ou des incapables ; selon un activiste la Commune Kayanza qui commentait sur une association sans agreement AMAMA Association des maris maltraites.   

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