A la rencontre de Monsieur Kobako Gaspard.
Au lendemain de l'Assemblée Constituante du parti Alliance Nationale pour la Démocratie, AND-INTADOHOKA en cours d'agrément et au terme de laquelle Monsieur KOBAKO Gaspard a été élu Président et Représentant-Légal, il a accordé une interview exclusive au Journaliste blogueur BARINZIGO Julien. Le politicien à tête chauve se dit n'être pas un béni-oui-oui et pense que le pouvoir arrête le pouvoir.
L'homme de Rutovu connu à Ryansoro- Mahwa et Rutovu pour ses études primaires et la première partie du secondaire, il l'est aussi au Lycée Bururi (1979-1982) où il se distinguait parmi les 9 élèves de la section lettres modernes qui lui ont légué l'éloquence et permis d'embrasser l'Université du Burundi en 1982.
BARINZIGO Julien : Monsieur Kabako Gaspard devient Président et Représentant Légal du parti en cours d'agrément AND-INTADOHOKA. Qui est, brièvement, Kobako Gaspard?
Kobako Gaspard est un citoyen burundais qui, hier, a eu 62 ans , donc quelqu'un qui est suffisamment âgé et qui a de l'expérience politique. Kobako Gaspard est quelqu'un qui a fait ses études primaires a , secondaires et universitaires. Il a trois diplômes universitaires et un quatrième qui est attendu. J'ai une licence en géographie, j'ai un DESS en politique sectorielle et gestion du système éducatif obtenu à l'université Cheik Anta Diop de Dakar en 2009. J'ai fait un certificat d'honneur en Anglais après 6 mois de formation qui tient lieu de diplôme. Je parle l'Anglais couramment sauf que on ne pratique pas et on oublie souvent certains mots mais il suffit de prendre un peu de souffle je me retrouve facilement. Et enfin. je suis en master en Entreprenariat et gestion des projets MBI avec une option sur un projet de mémoire sur la gestion des projets de développement et le sujet est approuvé il reste donc à faire le stage pour deux mois. Sur le plan politique , j'ai commencé à m'intéresser à la politique dans les années 1990 avec l'avènement multipartisme parce je n'appartiens avant à aucun parti politique.
BARINZIGO Julien : Monsieur Kobako, plus d'un vous croyaient avoir été un Uproniste. Qu'en dire ?
Non, loin de là . Je n'ai jamais appartenu au parti Uprona même si on nous forçait d' y être mais la mort dans l'âme on était obligé de porter le costume parce qu'on l'obligeait. Pour mémoire, avec l'avenu du multipartisme en 1990, on nous a donné des tenues de la JRR , et cela à tous les universitaires quand je présentais mon mémoire. J'ai plutôt été dans la clandestinité au parti Sahwanya Frodebu. Je suis parmi les premiers compagnons de Ndadaye Melchior en dehors des fondateurs qui ont été cinq dans les premiers temps, dans la suite six et enfin 12 avant de former le parti en bonne et due forme.
Lors de l'assemblée constituante du parti Sahwanya Frodebu, j'étais responsable de l'équipe chargée de la sécurité. C'est-à-dire qu'on avait confiance en moi. Il n' y avait d'aventuriers qui pouvaient s'introduire dans la salle de conférence ou se tenait la constituante à l'hôtel Source du Nil communément appelé Méridien. A la victoire du Frodebu, j'ai été honoré pour devenir président de la commission chargée du retour et de l'accueil et réinsertion des rapatriés burundais et je dois dire que la premiere section qui est née c'était sur mon lit dans le quartier de Nyakabiga et je porte la carte numéro deux après celle de Monsieur Sylvestre Mpfayokurera qui est mort assassiné après la victoire du frodebu. Pour vous dire que je suis ancien parmi les fondateurs de ce parti.
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J'ai travaillé en clandestinité pendant les deux sur les six ans que le Frodebu a passé avant d'être connu officiellement. Travailler en clandestinité n'est pas une chose facile parce qu'il y a plusieurs risques mais il faut travailler avec beaucoup de tactes et diligence pour pouvoir mener un projet politique à bon port.
Après l'assassinat du President democratiquement élu, le 21 octobre, jai travaillé pendant deux à trois ans avec toutes difficultés et risques parce que chaque fois des cadres du Frodebu étaient assassinés et je me suis retrouvé sur le terrain de combat en passant par la direction du parti politique dirigé par l'honorable Leonard Nyangoma exactement le 26 novembre 1996 où j'ai passé trois ans avant d'entrer dans la diplomatie du mouvement qui a finalement changé de nom parce qu'il y a eu scission cission qui était dictée par la situation du terrain. Il ne faut pas qu'on cherche des explications ailleurs parce qu' on tente de donner des explications comme quoi on était influencé par le pouvoir en place, celui du Major Buyoya qui, en opérant du coup d'Etat, avait pris le pouvoir dans la main.
Barinzigo Julien ; Depuis quand vous vous êtes séparés de votre ancien leader , Léonard Nyangoma
Depuis le 4 juin 2023 avec la constituante nous avons cessé d'être ce que nous étions c'est- à- dire qu'il a cessé d'être notre leader vis-à -vis de la loi mais en réalité nous nous sommes séparés depuis deux ans quand il a cessé de nous écouter comme en 1987 où finalement le mouvement a pris deux branches avec des noms composés le CNDD-FDD parce que le parti qui nous dirige actuellement n'est pas celui d'origine mais un parti fondé par les combattants sur terrain autour du général Jean Bosco Ndayikengurukiye qui a fondé un autre parti politique d'un meme nom Kaze FDD.et nous nous sommes retrouves dans le CNDD d'origine mais le comportant des leaders n'avaient pas encore chenge et les mêmes causes produisant les mêmes effets voilà où nous en sommes.
Nous avons été obligés de fonder un autre parti politique avec nos collègues qui composaient d'ailleurs l'essentiel du parti CNDD qui étaient sur terrain car nous nous confrontons avec les réalités du terrain. Loin des yeux, loin du cœur. Il en est de même que les politiciens. Vous passez cinq ans, 10 ans en exil , vous oubliez les réalités matérielles sur terrain et vous vous croyez toujours dirigeant alors que la loi sur place nous oblige d'adopter d'autres comportements selon lesquels les dirigeants qui se trouvent à l'extérieur ne peuvent pas diriger les partis politique vis-à-vis de la loi c'est à dire la constitution. Alors comme nous étions dans l'inaction , nous avons dit il faut continuer la politique ou l'abandonner . Nous avons fait notre choix et nous avons continué la lutte politique uniquement parce que nous estimons que la lutte militaire est terminée. Nous ne souhaiterions pas que le pays fasse retour en arrière là où nous étions . Donc sur le terrain de combat, nous avons preste, dans la diplomatie , nous avons presté et chemin faisant comme j'étais dynamique et clairvoyant voilà qu'on m'a nommé ministre. Ministre des travaux publics pendant six mois et après à partir du 23 novembre 2003 j'ai été au ministère de la fonction publique que j'ai géré pendant 21 mois.
Barinzigo Julien: Pouvez-vous me partager le squelette de vos réalisations au sein de ces deux ministères ?
Pendant ces 21 mois , j'ai réalisé pas mal de choses. J'ai pris des décisions dont la réhabilitation des fonctionnaires rentrés d'exil en application de l'article 20 de l'Accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation. Il y a eu beaucoup de débats. Je me rappelle qu'en tant que membre du Gouvernement je me suis adressé au President de la republique d'alors Mr Domitien Ndayizeye que si ils ne voulaient pas appliquer les accords d'Arusha qu'ils avaient négocié de mauvaise fois qu'il m'appartenait de démasquer cette mauvaise fois et le mettre en application. Je me rappelle que le Vice Président d'alors Monsieur Alphonse Marie Kadege avec le Ministre des relations extérieures de l'époque feu Monsieur Sinunguruza Therence ont dit qu'il fallait mettre cela dans une commission pour créer des manoeuvres dilatoires mais aussi refuser cette réhabilitation mais j'ai dit que si cette ordonnance n'était pas avalisée par le conseil des ministres j'étais prêt à démissionner et à dénoncer l'accord d'Arusha lui-même et ils ont eu peur et l'ordonnance est passée.
Barinzigo Julien : Comment comprenez-vous la '' presque double nomination'' dans un laps de temps ?
Avec l'avenue de l'avant dernier mouvement CNDD-FDD version Radjabu Hussein et feu Pierre Nkurunziza, il fallait ceder des posteS et comme nous étions un peu minoritaire il ne fallait pas imposer la voix.J'ai accepté la ou on m'a affecté parce j'estimais que partout ou on peut prester comme il faut on peut le faire. Aux travaux publics,j'ai trouvé la place où est implanté la Présidence. C'est mon initiative. A la Fonction Publique, j'ai travaillé cette ordonnance qui a été avalisée et j'ai pu dévoiler 300.000 million de fbu qui étaient logés sur le compte des sans compte ''des fonctionnaires fictifs au fait''. C'est le dossier qui rebondit aujourd'hui . C'était l'argent des fonctionnaires qui étaient en exil et dont les matricules n'ont pas été supprimés, des fonctionnaires décédés.On changeait leurs comptes et on les affectait à l'intérieur du pays. C'est ici l'origine de 432 fonctionnaires.
Barinzigo Julien : Le 4 juin 2023 a la sortie de l'Assemblée constituante de votre nouveau parti politique , vous avez déclaré: "Nous ne sommes pas des apprentis en politique''. Que vouliez-vous dire ?
Le terme que nous avons utilisé est '' nous ne sommes pas des néophytes et justement nous ne sommes pas des apprentis en politique, c'est l'équivalent. Nous avons commencé le militantisme dans les années 1990, compte le nombre d'années qu'il y a . Nous sommes passés en politique sur terrain à l'intérieur. Nous avons mobilisé les gens même sous le feu. Parmi les fondateurs du futur parti AND-INTADOHOKA , il y en a ceux qui étaient dans la salle. Dans le parti Sahwanya Frodebu, nous étions chargés de la propagande. C'était dans la clandestinité ensuite c'était après l'arasement il y avait toujours des risques et dans le morceau du parti CNDD-FDD, KAZE-FDD de Jean Bosco Ndayikengurukiye, j'étais le secrétaire général donc chargé d'enseigner l'idéologie mais la source c'était l'idéologie du Frodebu qui était décapitée et dont les membres, finalement ,se sont retrouvés en débandade, Les scissions ont commencé, l'ennemis aidant. Nous ne sommes pas des apprentis parce que nous sommes habitués à faire de la politique et nous aimerions la continuer comme disait un des invités si vous ne vous occupez pas de la politique elle peut s'occuper de vous et vous ne resterez pas indifférent et nous ne voulons pas être indifférent. Nous voulons continuer mais dans l'honnêteté.
Encore une fois, nous ne sommes pas des néophytes, nous avons quitté une organisation qui ne voulait pas avancer et nous avons fondé notre propre partI et nous n'avons pas voulu engager un combat de coq pour dire nous sommes là, nous restons.Le parti comme le CNDD était un zombi qui s'est vidé de militants qui ne cessaient pas de partir et nous pouvaient pas comprendre l'idéologie du parti qui n'est pas soutenu par les militants de l'intérieur.
Barinzigo Julien : Monsieur Kobako, étudiant, combattant, Ministre deux fois à la tête deux ministères, spécialiste de l'éducation, politicien à tête chauve . Que peut-on attendre de Kabako demain ?
Le Burundi peut attendre de Kobako et ses compagnons un changement sur le plan politique parce que sur ce plan il y a une tendance à imposer un monopartisme.Ce que nous ne pouvons pas accepter. Nous soutenons le pluralisme des idées et le multipartisme parce que le multipartisme suppose un débat d'idéologies. Il n' y a qu'une seule idéologie et il ne peut y avoir une seule idéologie. Nous sommes par exemple des sociaux-démocrates. Nous sommes pour l'équité .Nous ne sommes pas pour un retour en arrière.Nous voulons un multipartisme pluriel où il y a un débat contradictoire et du choc des idées jaillit la lumière. Nous n'acceptons pas cette tendance de s'éterniser au pouvoir par la force, le terroirisme et intimidations de toutes sortes mais à travers une compétition loyale, à travers des élections régulières caractérisées par la tolérance et où toutes les parties de la population participent à la gestion finalement du pouvoir parce que nous pensons que le pouvoir arrête le pouvoir.
Barinzigo Julien : Quels sont vos atouts sur le plan économique dans votre projet de société ?
Nous devons quitter de l'économie de subsistance pour nous orienter vers une économie de marché. Il faut que le Burundi puisse exporter ses produits transformés étant à l'état brut et il ne faut que l'industrie soit dominée par des industries alimentaires et le commerce uniquement alors que le Burundi regorge des ressources minières et énergétiques en abondance .Il faut qu'il ait une coopération technique pour que le Burundi puisse exporter ces minerais, développer des industries à partir des sources énergétiques qui doivent être en place. Pour pouvoir exploiter les mines, il faut plus de 300 megawates. Le potentiel énergétique est énorme. Aujourd'hui nous n'en sommes qu'à 45 et 15 qui viennent d'être ajoutés par la Ruzibazi. Nous devons faire en sorte que sur côtes versants des cours d'eau soient érigés des barrages et faire des jonctions pour qu'il y ait beaucoup d'électricité. Il faut une mécanisation agricole.
Barinzigo Julien : Comment envisagez-vous développer le secteur agricole?
Nous voulons quitter les 90% des exploitants terriers pour les ramener ,dans un premier , a 60 puis à 30 % pour qu'il y ait un équilibre .Ce n'est pas de l'économie de l'agriculture traditionnelle et artisanale où nous cultivons comme nos enceintes qui vont développer ce pays .Et vous savez qu'il y à plus de 65 % qui vivent en dessous de seuil de pauvreté . Nous pouvons ainsi aller finalement a la réalisations de ces fameuses visions 18-27, 20-40 et 40-60 qui risquent d'être utopiques. Sans ces instruments, sans ces techniques, rien ne pourra passer et nous voulons qu'il y ait une mécanisation agricole.
BARINZIGO Julien : Finalement, je suis en face d'un militaire sans grade. Or à l'entrée de l'ISCAM est écrit ''ceux qui veulent et ceux qui peuvent''. Avez -vous la force pour réaliser tout cet arsenal de projet?
Comme vous le dites c'est bien à l'ISCAM s'est écrit ceux qui veulent et ceux qui peuvent, la réalité était tout autre parce qu'à l'ISCAM n'entrait qu'une seule ethnie jusqu'à ce que des militants du parti Sahwanya Frodebu crient haut. Il a fallu imposer. J'étais sur le terrain de combat. J'étais prêt à mourir pour ma patrie. C'est cette force , cette détermination qui va m'aider. Jusqu'à l'âge de la retraite je m'aventure à faire des études. Derrière mes idées , il n 'y a pas de spéculations. mais juste pour travailler.C'est l'intelligence qui va être utilisée pour pouvoir réaliser mes ambitions .Il y a moyen d'y parvenir sans être démagogue. Vouloir c'est pouvoir. Il faut absolument foncer sur ce qui peut sauver le peuple burundais. Nous ne disons pas que c'est nous qui allons réaliser nos projets même si le pouvoir en place se saisissait mais nous savons qu'on ne peut pas mettre en pratique un projet dont vous n'avez pas le contenu dans sa substantifique moelle.
BARINZIGO Julien : Monsieur Kobako, pouvez-vous promettre que votre parti politique ne sera jamais ''nyakurisé''?
Je le souhaite du moins parce que tout est possible.Mais au regard des fondateurs, je ne crois pas. Mais ils peuvent etre achetes.Il suffit de le constater , nous allons le dénoncer. avec une intelligible voix et avec derniere energie. Nous allons le dénoncer par les faits, pas seulement le dire. Lorsque notre ancien a commencé à chanter que nous étions nyakurises, il a déchanté parce qu'il a manqué de preuves. Finalement. Il a trouvé que c'était à l'interne alors qu'il voulait le coller au parti au pouvoir.
BARINZIGO Julien : Le parti AND-INTADOHOKA est un parti de plus. C'est votre phrase. Il prône le changement. Certes, il y a plusieurs coses à changer. Par laquelle il faut commencer ?.
Permettez-moi d'utiliser la devise d'une organisation à laquelle j'appartient. S'il faut changer des choses, il faut commencer par sa mentalité. Il y a des gens qui pensent encore comme du temps de nos ancêtres . Pour pouvoir changer, il faut commencer par soi-même.Nous allons pouvoir changer ce pays après fait un revolutionalisme. Il ne suffit pas d'avoir un savoir, il faut avoir un savoir faire dans ce qu'on fait avec intelligence, avec méthodes et avec détermination. On ne peut changer que si on change soi-même, que si on reste constant sur le plan économique et politique. Il faut changer pour que les gens aient conscience en eux-mêmes qu'ils peuvent vivre sans corruption.La corruption qui s'est érigée en mode de gouvernement qu'on observe et dénoncée par ceux-la mêmes qui étaient dedans dans le système , nous disons non. Si j'avais cherché à m'enrichir, Kobako en tant que Ministre je l'aurais fait. Je ne l'ai pas fait parce que j'avais une vision. Je ne voulais que les gens disent voilà Kobako est devenu un riche en quelques temps sans cause car quand vous vous enrichissez malhonnêtement, ca doit se savoir en deux ou trois mois ou après des années car si vous ne pouvez pas démontrer ou vous avez trouvé ces moyens c'est sujette à caution.Les gens honetes peuvent aussi devenir riches.Il n'y a pas de richesse matérielle, il y a une richesse spirituelle, la richesse dans le sens d'être serviable et finalement d'être utile a la societe. Les corrompus ne peuvent pas faire avancer un pays sur les rails du développement. En témoigne la situation que nous vivons.
BARINZIGO Julien : Nous assistons à des '' patriotes qui pillent le pays''. Comprend qui peut. Que comprend Kobako?
Heureusement que vous les mettez entre guillemets sinon ce ne sont pas des patriotes .Non, il faut les appeler par leur noms. Ce sont des criminels économiques parce que il faut que tous les burundais, dans leurs ethnies, de toutes les régions crèvent de faim à cause d'eux. Ceux-la je les appelle pas de patriotes. Un patriote est celui qui lutte pour que ses concitoyens puissent vivre à l'aisance comme lui, comme les autres.Je le disais, et je le redis aujourd'hui quand vous vivez de la corruption, vous finissez par quatre murs. C'est ce qui est entrain de se passer aujourd'hui.Il y a des gens qui se sont faits richissimes, plus riches même que le pays et les autres compatriotes se sont dits qu'est qui est entrain de se passer . Trop c'est trop.On vous arrête et vous répondez à la loi. Ce sont des icebergs qui cachent des montagnes sous l'eau. Les corrompus sont plus nombreux et plus puissants. On voit des actions timides. C'est à encourager .
BARINZIGO Julien : Monsieur Kobako est pris pour quelqu'un d'éloquent. Quels livres avez-vous lus?
J'ai d'abord fait les humanités littératures .J 'ai lu assez de livres .J'aime la poésie et la composition et je voulais vous révéler quelque chose j'étais un très bon acteur dans les pieces de theatres c'est a dire j'apprenais par les gestes , les lecons de morales qui étaient véhiculées par les pieces de theatres que j'ai joués avec succès . L'éloquence se cultive , l'éloquence tient du savoir, de la capacité. On me dit que je suis éloquent, il y en a d';autres qui le sont. Je suis à l'aise dans mon expression surtout que je n'ai pas le souci de cacher ce que je ressens.Que je sois apprécié par les autres , j'en suis honoré.
Fin.
Barinzigo Julien
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